Témoignage #120

Cet été, suite à un simple contrôle de ma vue, l’ophtalmologiste découvre une anomalie dans mon œil gauche. Après plusieurs examens en urgence effectués en juin 2025 auprès de mon ophtalmologiste à Marseille et les médecins à l’Hôpital Pasteur à Nice, le diagnostic est tombé : un carcinome intraoculaire.

Tout s’est alors enchaîné très vite. Les équipes médicales ont décidé d’une énucléation en urgence pour éviter toute propagation en octobre 2025. En l’espace de quelques semaines, j’ai dû accepter l’idée de perdre un œil.

Le choc a été immense pour moi mais également pour mes proches. J’ai décidé de continuer à avancer, à travailler, et à m’adapter à cette nouvelle situation dont je ne connaissais rien.

J’ai dû accepter cette nouvelle situation ! La réadaptation s’est imposée et l’adaptation parfois difficile. J’ai appris à réapprivoiser mon quotidien et mon environnement : prendre les transports en commun et laisser pour un temps ma voiture en centre-ville de Marseille, réapprendre à conduire petit à petit sur les grands axes, marcher en évitant les obstacles, travailler sur mon ordinateur, bref percevoir le monde avec un seul œil.

Au hasard d’une conversation avec une amie, j’ai découvert l’existence l’ANPACO et je me suis rapprochée de la Présidente, Madame DELLIS.

Face à la solitude lors de cette nouvelle étape de vie cet été, la découverte de l’ANPACO a été source de réconfort : il existe, malheureusement, d’autres personnes dans mon cas. Car au-delà de la découverte de ce cancer et de ses conséquences, on se retrouve démuni, avec beaucoup de questions qui restent sans réponse malgré un soutien important des médecins et de l’équipe médicale à l’Hôpital Pasteur à Nice.

Je suis donc très heureuse de voir les actions importantes menées par cette association et je remercie Madame DELLIS pour son écoute attentive.

P.C.